Un astronome de l’Observatoire astronomique de Strasbourg (CNRS/Université de Strasbourg), vient de réaliser les premières simulations numériques de galaxies spirales possédant deux barres imbriquées de façon quasi-permanente. La compréhension de la très grande longévité de cette structure double résistait aux simulations qui ne prennent en compte que les effets de la gravitation sur les étoiles ainsi que le gaz. Jusqu’à présent dans ces simulations, la barre nucléaire se dissolvait au bout de quelques dizaines de millions d’années, ce qui n’est pas compatible avec la fréquence à laquelle elles sont observées. La prise en compte du phénomène de formation stellaire permet de réconcilier les prédictions des simulations avec les observations.
Plus de détails dans le communiqué de presse de l’INSU.